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LA VEUVE COUDERC, Pierre Granier-Deferre 1971, Alain Delon, Simone Signoret (dramme)@@ ()

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LA VEUVE COUDERC, Pierre Granier-Deferre 1971, Alain Delon, Simone Signoret (dramme)@@ ()    (agrandir)


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Jean, bagnard en cavale, trouve refuge dans la ferme de la veuve Couderc. Il devient l'amant de cette femme plus âgée et lui avoue qu'il est recherché. La belle-famille de la veuve, qui la déteste, ne tarde pas à dénoncer Jean. Bientôt, la ferme est cernée par la police.

TELERAMA
Tout au long de sa carrière, Pierre Granier-Deferre (1927-2007) rendit de bons et loyaux services au star system français. Son début des années 1970 fut même brillant, avec, coup sur coup, deux adaptations de Simenon, Le Chat, où s’affrontaient Jean Gabin et Simone Signoret, puis cette Veuve Couderc, qui invente le duo Signoret-Delon. Elle a 50 ans et s’évertue à en paraître soixante, il a 36 ans et encore la fougue d’un jeune premier. Leur différence d’âge est au cœur d’une intrigue qui joue sur l’attraction taboue que vont vivre leurs personnages, dans la France rurale de 1934.
Un vagabond cachant un passé de bagnard offre ses services à une femme vêtue de noir, détestée par la famille de son défunt mari, qui veut récupérer sa ferme. Parce qu’il trouve trop bien sa place, l’étranger attise une violence qui couve, comme les œufs dans la couveuse achetée par la veuve. C’est elle, la figure de proue de ce drame annoncé, elle dont l’histoire lourde d’épreuves donne tout son prix au rêve de bonheur qui renaît. Le film se met pourtant surtout au service d’Alain Delon, en fait un séducteur irrésistible, un héros romantique ! Cette glorification qu’on qualifierait aujourd’hui de masculiniste a mal vieilli, mais Delon est évidemment à la hauteur. Il est en route vers son mythe et, dans le beau regard de Signoret, la fascination ne semble jamais feinte.